Cette dernière se manifeste par l’apparition d’une lésion noire ou marron sur l’extrémité du fruit qui est opposée au pédoncule. Heureusement, la nécrose apicale peut être évitée. Pour ce faire, il vous suffit d’appliquer les conseils suivants pour sauver votre récolte.
Veillez sur la nutrition des tomates
Pour éviter la nécrose apicale et sauver votre récolte, vous devez tout d’abord veiller sur la nutrition des tomates. Cela revient essentiellement à contrôler l’apport en calcium et celui en azote. D’après le site yara.fr, un faible apport de calcium au fruit augmente le risque de nécrose apicale. C’est la raison pour laquelle vous devez toujours veiller à ce que la plante ne manque pas de ce nutriment. Cela doit notamment être le cas après la pollinisation, c’est-à-dire la période de développement maximum des tomates.
#potager : la maladie du cul noir (ou nécrose apicale) des #tomates résulte d'une carence en calcium. Voici comment y remédier : https://t.co/3ssr6ffO7j pic.twitter.com/xlTuSP7Los
— jardin-et-ecotourisme (@theviotmartial) July 12, 2021
En plus de l’apport en calcium, vous devez aussi contrôler l’apport en azote. Ce dernier ne doit pas uniquement provenir d’ammonium, autrement, il risque d’augmenter l’incidence de nécrose apicale. De même, l’utilisation excessive d’ammonitrate a pour effet d’inhiber l’absorption de certains nutriments. Cela a pour conséquence d’augmenter le risque d’incidence de la maladie du cul noir.
Contrôlez la salinité du sol
À côté de la nutrition, l’autre facteur qui peut favoriser l’apparition de la nécrose apicale est la salinité. Cette dernière limite en effet l’absorption de calcium. La salinité augmente de ce fait les risques de nécrose apicale. Cela est causé par l’augmentation de la concurrence d’autres cations. Ces derniers vont être utilisés pour le développement du feuillage et du xylème au lieu de s’accumuler dans les tomates.
Ainsi, pour éviter cette maladie et sauver votre culture, vous devez vous assurer de l’absence d’autres cations dans le milieu. Pour ce faire, vous devez maîtriser le niveau de salinité.
Évitez le stress hydrique
Le stress hydrique résulte d’une pénurie ou d’un excès d’eau. Il s’agit là aussi d’un facteur qui augmente les risques de nécrose apicale des tomates. En effet, la saturation hydrique provoque une diminution de la nitrification du sol. Cette dernière va provoquer l’augmentation des niveaux d’ammonium. Ceux-ci vont rivaliser avec le calcium en termes d’absorption.
Pour éviter que vos plantes ne se retrouvent dans ce conflit, vous devez donc minutieusement veiller sur leur niveau d’eau.
Par ailleurs, il faut savoir que le stress hydrique peut aussi être causé par des facteurs indirects. Parmi les plus courants il y a l’humidité et la transpiration. Ces derniers ont en effet tendance à ralentir l’absorption de calcium par la plante. Par conséquent, l’humidité et la transpiration vont provoquer l’apparition de la nécrose apicale sur les tomates. Il est donc nécessaire d’empêcher que ces facteurs n’agissent sur les plantes.
En somme, retenez que la nécrose apicale qui affecte les tomates n’est pas inévitable. Vous pouvez en effet la prévenir en veillant sur la nutrition des tomates. Aussi, vous pouvez contrôler la salinité du sol pour que cette maladie n’affecte pas vos fruits. Enfin, vous éviterez la nécrose apicale et sauverez votre culture de tomate en empêchant le stress hydrique à vos plantes.
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